jeu.

16

févr.

2012

L'écologie à la une : entretien avec Pascale Chiron

Adjointe au maire de Nantes en charge des énergies et de la qualité environnementale des bâtiments publics, co-présidente du groupe des élus verts de Nantes, vice-présidente déléguée à la maîtrise des énergies et des réseaux de chaleur, Pascale Chiron s'occupe également du Plan Climat, à la suite de Ronan Dantec, élu nantais devenu sénateur en septembre 2011.

 

Un parcours atypique

 

Architecte urbaniste de formation, Pascale Chiron n'était pas destinée à une carrière politique. En 2000, quelques temps avant les élections municipales, Ronan Dantec l'appelle et lui propose de rejoindre l'équipe municipale de Jean-Marc Ayrault. Grâce à un tout nouveau diplôme d'architecture « haute qualité environnementale », Pascale Chiron fait son premier mandat à la mairie de Nantes tout en continuant son travail d'architecte. Aux élections suivantes, l'élue écologiste parraine elle aussi deux personnes issues de la société civile - Aïcha Bassal et Pierre-Yves Le Brun - et leur propose de se présenter.

Le groupe Europe Ecologie Les Verts à Nantes

 

Présidé par Emmanuel Gachet et Pascale Chiron, le groupe des élus écologistes de Nantes se réunit tous les lundi midi autour d'un sandwich pour discuter dossiers, actualités et ordres du jour. Un lundi sur deux, ce sont les élus de Nantes Métropole qui discutent des projets en cours. En collaboration depuis toujours avec les élus socialistes, Europe Ecologie Les Verts tient position sur certains sujets qui divisent : le projet d'aéroport Notre Dame des Landes, la filière nucléaire. Le conseiller municipal nantais Jean-Philippe Magnen qualifie cette relation de « coopération conflictuelle ».

 

Des projets à défendre

 

La gare ferroviaire de Nantes est saturée, Pascale Chiron rappelle l'urgence de moderniser et agrandir ce site, lieu de passage de plus en plus emprunté dans les grandes villes françaises. Du côté du climat, à Nantes, la part de responsabilité des gaz à effet de serre est plus importante au niveau de l'habitat, des bâtiments qu'au niveau des transports, contrairement à ce qui se passe sur le plan national où les transports représentent la majeure partie des gaz à effet de serre. Cela s'explique par le développement des transports en commun nantais depuis plus de 20 ans. Afin de réduire au maximum la pollution nantaise, les élus travaillent ensemble pour construire des logements proches des transports, entourés de commerces de proximité, et un accès simple aux lieux de travail grâce au développement d'un réseau de transport en commun.

 

Ecouter l'entretien de Pascale Chiron au micro d'Alice Bordage :

 

http://www.prun.net/politique/lecologie-a-la-une/

écrire commentaire

Commentaires: 0

  • loading